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À l’approche des Journées de la schizophrénie, l’association PromesseS propose un parcours documentaire à destination des fratries concernées par la maladie. Réalisé avec des psychologues et à partir de témoignages, ce nouveau support promeut la psycho-éducation.

Du 16 au 23 mars, près de 40 événements sont organisés dans le cadre de la 21e édition des Journées de la Schizophrénie dans une dizaine de pays. Ces Journées ont été créées en 2004 afin de sensibiliser le grand public, déstigmatiser le trouble et faciliter l’accès précoce aux soins et aux accompagnements.

L’association parisienne PromesseS (pour Profamilles et Malades : Éduquer, Soutenir, Surmonter Ensemble les Schizophrénies) s’inscrit dans cette lignée. Elle a été fondée en 2015 par des parents dont un proche présente une schizophrénie, et qui ont bénéficié du programme de psychoéducation Profamille [1]. Ce dernier s’articule en deux temps : informer les proches des malades sur les troubles, symptômes et prises en charge, apprendre des techniques pour mieux faire face aux situations difficiles en lien avec la maladie.

Les objectifs de l’association sont de promouvoir, développer et soutenir les démarches psycho-éducatives en faveur des familles et malades concernés par la schizophrénie. PromesseS dénombre aujourd’hui plus de 200 membres. Ses actions de sensibilisation s’effectuent par différents canaux : sur son site Internet, par Facebook, newsletter, mais aussi un jeu (quiz’ô) et un livret de témoignages « Paroles de Profamille ».

« Y’a un truc qui va pas »

À tous ces supports s’ajoutera dès la semaine prochaine un parcours documentaire destiné aux fratries. L’objectif est simple : « s’adresser aux frères et sœurs concernés par les troubles psychiques, quelles que soient leurs places dans cette fratrie et quel que soit le vécu qu’ils ont de ces troubles. Leur permettre d’avoir un accès facile, direct et gratuit à l’information dont ils ont besoin.»  Baptisé « Y’a un truc qui va pas », plusieurs psychologues ont été associés au projet. Le conseil éditorial a été assuré par un scénariste, réalisateur et dialoguiste.

Prenant la forme d’un MOOC [2], l’association a recueilli des témoignages et a demandé à des frères et sœurs ce qu’ils auraient aimé trouver comme aides et information sur la schizophrénie. Chaque épisode, d’une durée de 10 à 15 minutes, diffusé sur YouTube, s’articulera autour de témoignages de jeunes et des explications des psychologues et spécialistes, à l’instar du psychiatre Dr Nicolas Rainteau, responsable d’un Hôpital de jour axé sur le rétablissement des patients atteints de schizophrénie. L’équipe présentera ce nouveau support le 18 mars à 18h [3].

Outre la généralisation de la démarche de psycho-éducation au bénéfice des personnes directement touchées et de leurs proches, l’un des autres buts de l’association est le déploiement et l’inscription du programme Profamille dans l’ensemble des Plans territoriaux de santé mentale (PTSM).

Voir également la page Instagram du parcours documentaire.

Article publié le 15 mars 2024 sur le site du Journal des psychologues.

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